Château

La Coquille

Le vignoble

Attenant au château, le vignoble s'étend sur sept hectares : six de rouge (Cabernet Franc, Cabernet Sauvignon, Merlot), et un de blanc (Sémillon, Sauvignon, Muscadelle). Cette modeste surface est bien suffisante (pour le moment) pour assurer une production à taille humaine.

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Entouré de bois, de haies, de lande, de chemins..., l'exploitation n'est pas une simple étendue de surfaces productives, mais un environnement propice à la biodiversité ; dans les airs on croise fréquemment geais, mésanges, hirondelles, martinets, pics, buses, faucons, hiboux... parfois même, les chanceux peuvent apercevoir des huppes. Au sol, non seulement beaucoup de lapins, mais aussi des biches, quelques sangliers (à la présence discrète, mais qui laissent beaucoup de traces au sol), des faisans... Enfin, une végétation sauvage, riche et généreuse, nous laisse profiter de ses largesses : en fonction des saisons, on trouve, de ci de là, l'aubépine (excellente en tisane pour le coeur et le système nerveux), le tilleul (infusions apaisantes et bénéfiques pour le foie et le système nerveux également), le millepertuis (qui, en préparation d'huile, est souverain d'une part comme contrecoup mais aussi comme antibrûlure), l'églantier (une source incomparable de Vitamine C), mais aussi du genièvre, des prunes sauvages, des figues...

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Nos vignes sont traitées avec le plus grand soin et dans le respect de la chose vivante. Une question centrale en agriculture, est celle de la protection des cultures contre les invasions : de champignons (mildiou, oïdium, excoriose, etc.), d'insectes (vers de grappe, cicadelles...), de végétaux (toutes les herbes, ronces, et autres végétaux divers qui poussent entre les pieds, dans une lutte acharnée pour capter la lumière !). Aussi, nous sommes entrés dans une démarche de minimisation des intrants chimiques, et ceci par trois voies : premièrement, nous employons au maximum les moyens mécaniques pour le travail de la vigne, et conservons un enherbage permanent des rangs. Deuxièmement, plutôt que de pratiquer une approche systématique des traitements de protection appliqués en particulier au printemps, nous procédons à une lecture et une analyse quotidienne de l'état de la vigne et des conditions météorologiques ; les produits phytosanitaires sont appliqués aux bonnes doses, et seulement lorsque cela est pertinent. Troisièmement, nous choisissons des produits phytosanitaires qui nous semblent les plus naturels ; notamment soufre et cuivre (voir nos éclaircissements sur le soufre, dans le chapitre Conseils et informations), tout en bannissant, naturellement, les produits classés CMR (cancérigène, mutagènes, reprotoxiques), qui n'entrent jamais sur l'exploitation.

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